Samuel le Bihan
Samuel le Bihan démarre sa carrière par une formation classique : école de la Rue Blanche, Conservatoire de Paris et Actor’s Studio de New York, puis il intègre la Comédie française. Il y défendra les textes de Corneille, Racine, Hugo, Kleist, Feydeau et bien d’autres…
C’est aussi à cette époque que le cinéma le découvre grâce à des réalisateurs comme Régis Wargnier, Bertrand Tavernier, Alain Corneau… Il quitte alors la Comédie française mais revient au théâtre en incarnant Stanley Kovalski dans « Un tramway nommé désir » aux côtés de Caroline Cellier, qui lui vaudra une nomination aux Molières dans la catégorie « Jeune espoir ». Au cinéma il est Norbert, l’officier de « Capitaine Conan » pour lequel il sera nommé aux Césars puis viennent « Vénus Beauté » de Tonie Marshall pour lequel il obtient le Prix Jean Gabin, le « Pacte des Loups » et « Jet Set » qui le consacrent définitivement aux yeux du grand public. Après avoir flirté avec le Cinéma Américain et des acteurs comme Robert De Niro, Harvey Keitel et Andie Mac Dowell, il passe derrière la caméra en réalisant un court métrage « ALPHONSE FUNEBRE », puis un documentaire « Nomad’s Land » diffusé dans Envoyé Spécial sur France 2.
Il crée sa propre maison de production avec la volonté d’accompagner de jeunes artistes tels François Xavier Demaison, dont il est également l’un des auteurs.
Alternant les genres, Samuel Le Bihan passe allégrement de « Disco » de Fabien Oteniente à « L’ennemi public numéro un » de Jean-François Richet et plus récemment sur les planches du Théâtre Montparnasse dans la pièce « Parole et guérison » de Christopher Hampton.
Il a été Président du Jury du festival Jules Verne Aventures en 2006. Samuel est également administrateur d’Action Contre la Faim pour laquelle il vient de réaliser un documentaire après le tremblement de terre en Haïti, qui sera bientôt diffusé sur M6.