2007 - Édition précédente
Edito
Films
« Amazonian Vertigo »
52′
Réalisation : Evrard Wendenbaum
Production : Migoo Production
« Fatima’s Hand »
38′
Réalisation : Jeans Hoffmann
Production : Cleonice Comino
« Himachal Experience » Inédit
52′
Réalisation : Yan André
Production : Bullitwood Production Yan André
« La lumière de l’Himalaya »
70′
Réalisation : Michael Brown
Production : Dave D’Angelo
« La grande parenthèse »
52′
Réalisation : René Van Bever
Production : RVB Vidéo
« Altiplano, le rêve partagé »
28′
Réalisation : Anny Bronne
Production : Carisport, Ville de Grenoble, Free-Mouse
« Asiemut »
56′
Réalisation : Mélanie Carrier, Olivier Higgins
Production : Mélanie Carrier, Olivier Higgins
« L’ile rouge, pas à pas »
55′
Réalisation : Cécile Clocheret
Production : Morpho Films Tatiana Maksimenko
« Ténéré Solo, le désert bleu d’un bout à l’Autre »
56′
Réalisation : Pierre Schmitt
Production : Association Pargaïa
« Le pianiste de la Sierra Madre »
52′
Réalisation : Judith Haussling, Alain Tixier
Production : Aller Retour Productions
« Pururambo »
56′
Réalisation : Pavol Barabas
Production : K2 Studios
Palmarès
Aigle d’Or de l’Aventure – Grand Prix du festival
« Pururambo »
Réalisation : K2 Studios
Production : Pavol Barabas
Grand Prix du Public – Coup de cœur des spectateurs
« Asiemut »
Réalisation : Mélanie Carrier, Olivier Higgins
Production : Mélanie Carrier, Olivier Higgins
Prix Alain Estève – Qualités techniques du film
« Amazonian vertigo »
Réalisation : Evrard Wendenbaum
Production : Migoo Production
Prix Espoir CMC – Prix d’encouragement à la réalisation
« Asiemut
Réalisation : Mélanie Carrier, Olivier Higgins
Production : Mélanie Carrier, Olivier Higgins
Prix de l’exploit cinématographique Planète
« Fatima’s hand »
Réalisation : Jens Hoffmann
Production : Cleonice Comino
Maître de cérémonie
Sylvain Tesson
Sylvain Tesson, membre de la Société des explorateurs français. Géographe de formation, partage sa vie entre les voyages au long cours et l’écriture. Ses régions de prédilection correspondent au cœur de l’immense Eurasie : Afghanistan, Sibérie, Mongolie, Tibet. Il publie des reportages dans la presse magazine et a écrit une quinzaine d’ouvrages parmi lesquels : Petit traité sur l’immensité du monde (Équateurs), Éloge de l’énergie vagabonde (Équateurs), Nouvelles de l’Est (Phébus), l’Axe du loup (Robert Laffont).
Son dernier recueil de nouvelles « Une vie à coucher dehors », paru chez Gallimard en 2009 a obtenu le Goncourt de la nouvelle et le Grand Prix de la nouvelle de l’Académie française. Récemment il a publié chez Gallimard un récit de l’engagement et des combats des chasseurs alpins en Afghanistan : « Haute tension » (Gallimard).
Il est l’auteur de documentaires consacrés à la découverte et l’aventure diffusés sur France 3, Voyage et France 5.
Le Président de Jury
Olivier Weber
Olivier Weber est un écrivain, grand reporter, diplomate et ancien correspondant de guerre. Prix du Livre Européen et Méditerranéen, Prix de l’Aventure, Prix Amerigo Vespucci, Prix Joseph Kessel, Prix Albert Londres.
Il a fait des études d’économie aux États-Unis, à l’Université de San Francisco (Administration des affaires et gestion), et en France, à l’Université de Nice (DEA, diplôme d’études approfondies), d’anthropologie à l’École des hautes études en sciences sociales de Paris (DEA), de droit international (doctorat), d’indonésien et malaisien à l’Institut national des langues et civilisations orientale.
Entré en journalisme après quelques années dans l’enseignement et dans l’analyse financière, il part pour la Californie sur les traces de Jack London. Devenu correspondant de guerre en Afrique et au Moyen-Orient pour The Sunday Times (Royaume-Uni), The Guardian et Libération, il réalise aussi des enquêtes pour Les Nouvelles littéraires et Globe. Il est ensuite nommé grand reporter au magazine Le Point.
Il a couvert plusieurs conflits, dont la guerre en Afghanistan, le massacre de Tian An Men à Pékin, le Kurdistan, l’Érythrée, le Cambodge, le Sud-Soudan, l’Irak, le Sahara Occidental, la Tchétchénie, l’Algérie, les insurrections de Birmanie..
Marc Thiercelin
Marc Thiercelin
S’ennuyant à l’école, Marc Thiercelin entre à l’école Boulle à 14 ans, 3 années d’ébénisterie, marqueterie et dessin ; zéro défaut exigé. A 15 ans il construit entièrement sa 1ère maison, 70m2, tout en bois et de la récup’ … Quelques années plus tard, il commence à naviguer. A 20 ans, il dirige déjà un centre nautique et 6 salariés. Il est également compétiteur en équipe de France.
Son parcours est très riche avec notamment 5 courses autour du monde en solitaire dont 4 vendée globe; 4 tours de l’antarctique, 22 transats, 7 solitaires du Figaro et 5 tours de France voile en équipage… En tout, 700 000 km parcourus sur tous les océans. De ces expériences, Marc a tiré énormément d’enseignements : la volonté, le courage, l’envie de se dépasser malgré l’adversité, la remise en question pour continuer d’avancer et s’améliorer. C’est un entrepreneur qui a le goût du risque et de l’inconnu. Et en plus d’être un marin talentueux, il est aussi un pédagogue expérimenté qui a transmis son amour de la mer et son savoir pendant plus de 15 ans.
En 2018, Marc Thiercelin a un nouveau projet : un FlyBoat intelligent. Un Trimaran de course Géant qui vole, embarquant de l’intelligence artificielle à tous les niveaux ; bateau mené par des marins augmentés. C’est un projet disruptif à 360° : 1er incubateur marin itinérant portant de fortes innovations, ouvert à différents publics, le tout financé de façon très original ; une réelle révolution dans la voile pro.
Anne Quéméré
Anne Quéméré
Bretonne de naissance, de sang et de cœur j’ai grandi le long du littoral Atlantique, les pieds dans l’eau de mer, la tête dans les embruns guidée par un père marin expérimenté.
Mon baccalauréat en poche, je rejoins l’Université de Rennes et réalise très vite que la vie morne et terne des amphithéâtres n’étanche pas ma soif de découverte et étouffe peu à peu mes rêves d’aventures. Bien décidée à fuir les sentiers battus, je m’envole alors vers l’Amérique du Nord et m’y installe pendant une dizaine d’années, travaillant en tant que guide-accompagnateur et voyageant à travers tout le pays.
Mais la mer me manque… Et la navigation bien plus encore. En 2000, je rentre au pays et me retrouve à bord d’une yole, une rame dans chaque main, aux fêtes maritimes de Brest. Le déclic se produit, c’est là qu’est ma place. De fil en aiguille, une envie un peu plus forte que les autres, une volonté plus puissante que la raison, et me voilà embarquée dans des navigations engagées et pour certaines, totalement novatrices et expérimentales.
2002 et 2004 sont ainsi deux années rythmées par deux transatlantiques à l’aviron, en solitaire et sans assistance. L’une par la route des alizés (Canaries – Antilles) l’autre par la route Nord (Etats-Unis – France). Elles m’ouvrent toutes deux la porte sur d’autres horizons. Le virus de l’aventure est inoculé, il ne me quittera plus.
Au cours de l’été 2006, je m’élance à nouveau sur l’Atlantique Nord, mais cette fois, à bord d’un petit prototype baptisé « kiteboat » uniquement propulsé par une aile de traction. Je réalise ainsi une première mondiale en 55 jours, première que je réédite en 2011 sur l’océan Pacifique, entre le Pérou et la Polynésie Française, toujours en solitaire.
Au cours de l’été 2010, invitée à rejoindre une expédition au Groenland baptisée « La Grande dérive », je n’hésite pas une seule seconde. En compagnie de l’équipe des Robinsons des glaces, je me confronte pour la première fois à ce monde de glaces qui me fascine depuis toujours. Univers exigeant s’il en faut et pourtant tellement captivant, je me fais alors la promesse d’y revenir un jour.
C’est au cours des étés 2014 et 2015, que je renoue avec le monde Arctique lorsque je prends le départ de Tuktoyaktuk, un petit hameau situé dans les Territoires du Nord-Ouest au Canada, à bord d’un kayak avec pour objectif de traverser le mythique passage du Nord-Ouest. A deux reprises, les mauvaises conditions météorologiques m’obligent à rebrousser chemin mais n’entament en rien mon enthousiasme.
En Juin 2018, l’expédition « Arctic Solar by Icade » me permet de naviguer en solitaire à travers ce légendaire passage. A bord d’un prototype innovant uniquement propulsé à l’énergie solaire. Pendant plus de quatre semaines, je chemine au cœur d’un labyrinthe complexe et risqué qui me retient même prisonnière. Cet été là, le passage du Nord-Ouest est encombré par les glaces et reste fermé à toute navigation. Mais l’expérience n’est pas vaine, puisque cette navigation solaire m’a permis de naviguer sur plus de 800 kilomètres à une vitesse de 4 à 6 noeuds (environ 10 km/h).
Mes choix « professionnels » sont avant tout une philosophie de vie qui m’offrent une véritable confrontation avec la réalité. Dans un monde qui s’asphyxie chaque jour un peu plus, ils sont devenus pour moi, une nécessité vitale.
Entourée d’une équipe de passionnés, nous réfléchissons ensemble, préparons et organisons minutieusement chacune de mes expéditions. De retour à terre, je profite des festivals, conférences ou séminaires pour partager mes expériences et enseignements et évoquer des sujets préoccupants tels que la préservation des mers et des océans.
Tout en rêvant de nouveaux appareillages, je suis mes intuitions et laisse parler cette petite voix intérieure que trop souvent nous faisons taire. Ainsi, patiemment, l’histoire se tisse…
Régis Belleville
Régis Belleville
D’origine dijonnaise, Régis Belleville est né le 5 décembre 1966. Explorateur, cinéaste et écrivain, il découvre très tôt ce qui sera sa passion : l’Afrique. Son père est coopérant dans l’enseignement supérieur en Algérie alors qu’il n’a que huit ans. De retour en France, il ne rêve que de repartir pour l’Afrique. Engagé dans l’armée de l’air, il apprend la photographie avant d’être muté dans une unité d’exploitation d’images satellites à Paris.
Souhaitant se consacrer à sa passion, il abandonne sa carrière de Sous Officier et se lance dans de multiples expériences et les voyages (actions humanitaires, reportages, convoyeurs et même trafic de véhicules…)
En 1996, alors qu’il participe pour la première fois au festival international « Les Ecrans de l’Aventure », il se décide à tracer sa propre voie d’explorateur.
En 1998, il se lance seul sur les traces d’une ancienne piste du commerce caravanier entre le Maghreb et l’Afrique noire.
En janvier 2002, il relie, avec son ami N’Taha, Chinguetti et Tombouctou en traversant la Majâbat al-Koubrâ, la plus vaste région hyper-aride du Sahara.
Au terme de ce périple, Régis Belleville est admis au sein de la Société des Explorateurs Français, et reçoit le prix de « l’aventurier de l’année 2002 » décerné par l’Institut Géographique National et la Guilde Européenne du Raid.
Ce voyage est à l’origine de son premier roman Au delà des sables. Il publie aujourd’hui L’or du diable, ouvrage qui revient sur la traversée effectuée sur la piste du commerce caravanier.
Désormais entré dans les Annales des grands arpenteurs du Sahara, Régis Belleville nourrit de nouveaux projets d’expéditions.